Phoenellion - Biographie

  En l'an de grâce 1985, sur une petite île du pacifique sud, aux alentours de 6h30, alors qu'on a pour habitude d'entendre un nouveau né pousser une gueulante qui veut sans doute dire "C'est pas trop tôt ! On étouffe là dedans !!", j'affirmai déjà et doublement mon fort tempréament: d'une part, je laissai place à un silence inquiétent, et pour cause, juste avant de sortir j'avais fait un peu de gymnastique sans doute, car par trois fois je m'étais enroulé le cordon ombilical autout du cou. Avouez que c'est difficile de faire entendre sa voix de ténor quand on ne peut même pas respirer... On m'a dit que j'étais tout violet, je vous rassure, je vais beacoup mieux, mais j'ai encore une peau assez particulière car j'ai pas mal de taches de rousseur sur les parties de mon "pitoyable coprs" (cf. supra) que j'expose ocasionnellement au soleil.

    Et ce n'est pas tout ! Quand on m'a sorti de ma prison organique, on m'a si bien manipulé que j'en ai avalé du liquide amyotique ! Alors histoire de réparer ça, on m'a vite nettoyé avec des produit un peu acides sur les bords, juste assez en fait pour détruire ma flore intestinale, que j'ai mis 4 ans à recomposer... je vous épargne les troubles gastriques divers durant toute cette période.

    Enfin, comble du comble, on a ommis de dire à ma mère que même si j'étais mort-né, déilcat oxymore, en fait on m'avait en fait ramené à la vie et placé en couveuse stérille! Ce n'est que le jour suivant, qu'elle ne l'a appris...

- Pour ma naissance, j'ai tenu à être aussi "moi même" que posible, donc pour ceux qui saturent déjà... -

- Je change volontairement de police, ça évite la lassitude ... -

  Mon enfance est, pour des raisons que vous aurez le plaisir, ou du moins l'opportunité de décourvrir plus tard, une période dont je n'ai que très peu de souvenirs. Je n'en sais que ce qu'on m'a raconté, et que le temps a bien voulu conserver dans les mémoire des mes proches durant cette période.

    A ce qu'on m'a dit, j'avais dont d'un enfant modèle, je m'occupais toujours sans déranger qui que ce soit, sans faire de bêtises pour autant, et j'avais la singulière habitude de me retourner de temps en temps pour appeler ma mère, qu'elle soit là ou pas. Je ne pleurais pour ainsi dire jamais.

  On m'a raconté que le jour de la naissance de ma première cousine, vers 2 ans et demi, j'ai déclaré que désormais c'était elle le bébé, plus moi, et que je ne porterais plus de couches, ni ne boirais le biberon. Et aussi invraisemblable que cela puisse paraître, je m'y suis tenu, moyennant, je présume, un période de mise au point pour ce qui est de l'abandon de la couche...

Du reste, j'ajouterai certainement des flashs qui me reviendront . . .

- On change de police ! vous verrez, on s'y fait vite -

    La fin de mon primaire est la période à partir de laquelle ma mémoire s'affiche brutalement, aussi loin que je me souvienne, cela commence avec le jour de ma rentrée dans ma nouvelle école... Fiasco total, j'ignore pourquoi je n'ai rien retenu de tout ce que j'avais appris jusque là, mais étant un ignar fini, quand la maîtresse, Mme Challe, m'a demandé de lui donner le genre et le nombre de "les animaux", je n'ai pas su répondre et je me suis mis à pleurer, sentant que j'étais la risée de la classe. Sympas les nouveaux camarades hein ?

    Dans la classe, il y avait une fille qui s'appelait Tifany, elle était pour moi l'incarnation même de la beauté. Les cheuveux clairs, sous l'épaule, des yeux verts, et un sourir à fendre le crystal. En plus, ma chance aidant, elle fut désignée pour me faire visiter l'école à la récréation. Durant cette fin 'année de CE2, car j'étais arrivé dans cet établissement en cours d'année scolaire, à la fin des vacances de juilllet*, je me suis fait fort, bien malgré moi, de battre le record de zéros obtenus en une seule année. Si je prenais la peine de vérifier, je suis sûr de découvrir que j'ai réussi ! Pour preuve, j'avais 0.45/10 de moyenne ! Qui dit pire ?

* Je viens de me souvenir que durant ces vacances, j'avais passé quelques jours à l'hopital pour retirer une boule de sang qui s'était développé sous mon oeil droit. C'était casse pied cet je le voyait même en louchant... A mon réveil de l'opération, j'ai hurlé de douleur (anestésie générale sur un gosse...) et j'aime même balancé ma peluche favorite au visage de ma mère qui tentait désespérément de m'appaiser. Il y a des jour j'aimerai pouvoir remonter le temps pour aller me mettre des claques... Mais on ne va pas en palrer ici.

    Revenons à nos moutons. Vers la fin de l'année, on a fait une sortie "vélo" avec la classe, et un certain Thierry Cheval (je sais que ces noms n'intéresse personne, mais je suis si surpris de m'en souvenir que je l'écris!) Ce jour, contrairement à tous les autres de l'année, avait été un bon jour, car j'adore bouger!